Le secteur de la grande vitesse ferroviaire mondiale est en pleine expansion. Avec une vitesse d’exploitation commerciale à 320 km/h, le TGV français reste une référence mondiale de la technologie « très grande vitesse ferroviaire ». Toutefois, pour maintenir une position de leader, la France doit proposer des évolutions majeures. Le freinage et plus particulièrement les garnitures de frein (matériau de frottement en contact avec le disque au moment du freinage) représentent un enjeu stratégique. En effet, elles peuvent participer à une réduction de l’impact environnemental ferroviaire par la diminution des nuisances sonores en milieu urbain, des émissions de particules dans l’environnement liées notamment aux frottements et de la consommation énergétique par une augmentation de la durée de vie des pièces. De plus, afin d’être en phase avec les évolutions marché, elles doivent anticiper les besoins futurs des trains à grande vitesse en assurant une performance de freinage jusqu’à 360 km/h.

Dans ce contexte, le projet GLGV (Garnitures de frein Ligne à Grande Vitesse) vise à développer une garniture de frein répondant aux besoins du marché « Train à Grande Vitesse » actuel (320 km/h) et futur (360 km/h) et respectant l’environnement pendant son cycle de vie. Le projet GLGV a pour objet de  :  

• développer des matériaux de frictions entièrement recyclables et augmenter la durée de vie des matériaux de frottement
• diminuer la consommation énergétique du train et le bruit du freinage
• développer des garnitures de freins qui permettront d’assurer une performance de freinage jusqu’à 360 km/h afin d’anticiper les besoins futurs des trains à grande vitesse
• diminuer les rejets de CO2 lors du procédé de fabrication.